" Ne laissons pas l'indifférence le tuer"

Ce titre repris du slogan du groupe "habanim.org" oeuvrant pour le retour de nos jeunes encore à ce jour emprisonnés à Gaza, Beirout, Téhéran ou ailleurs me ramène sans cesse à cet imaginaire quant au devenir de Gilad Shalit.

Il n'est de semaines sans qu'ici en Israël des actions ne se concrétisent afin non plus d'éveiller l'opinion publique locale mais bien d'agir pour ne serait-ce qu'une nano-preuve du devenir actuel de Gilad.

Certains appellent aux armes, à la force à tous prix; d'autres à la diplomatie, aux libérations de prisonniers palestiniens comme signe de bonne volonté; d'autres ( la CEE, l'ONU) se placent dans une dynamique où Israël doit cesser totalement le blocus sur les territoires, laisser la population respirer, reprendre un journalier empreint de normalité.

Qu'en est-il de l'indifférence qui tue ?? Les institutions européennes comme internationales considèrent-elles la vie d'un jeune otage comme un "épisode voué à l'oubli" et ne demandent pas moins qu'Israël fasse preuve de bonne volonté ( une fois n'est pas coutume) ?

Ne serait-il pas temps pour des organismes disséminés de par les quatre coins du globe de lancer l'action : "Gilad Shalit d'abord !" ? Des politiciens, sénateurs, ministres, élus ne pourraient-ils point allumer le flambeau pour la libération de Gilad ? L'humanisme a-t-il dorénavant si peu d'intérêt dans nos sociétés pour que le sort d'un jeune dont personne ne sait même s'il est encore en vie ne se retrouve qu'en dernière place d'une liste de revendications face à Israël ?

Serait-ce le fils, le cousin, le frère, le proche d'un sénateur, d'un représentant sur la scène nationale ou internationale, les "conseils" de règlement du conflit passerait-il avant ou après le devenir de ce jeune qui devrait à ce jour poursuivre des études universitaires ??

Gilad, je ne t'oublie pas! Nous ne t'avons pas reléguer au fin fond de nos mémoires, l'indifférence ne fait aucunement partie de nos vocabulaires...il ne nous reste plus qu'à définir ce simple vocable de : "nous".

Comments

[Loul@]

Il pourrait être mon fils. Et nous n'avons pas le droit de l'oublier et de le laisser livré à son triste sort.
Qu'en est il en France? Ou en sont ils dans leurs actions, si action il y a !!!!!
Pourquoi dans ce bas monde, y a t-il toujours 2 poids - 2 mesures?
Guilad,moi non plus, ton sort ne me laisse pas indifférente. L'année prochaine, mon fils partira lui aussi, pour 3 ans d'armée, je me mets à la place de tes parents, de ce qu'ils doivent vivre chaque jour, cette incertitude, cette angoisse de ne rien savoir.......
Nous sommes tous concerné par le devenir de Guilad, non pas parce qu'il est franco-israélien mais tout simplement parce ce qu'il est un être humain.