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Marc Lev : le blog
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7 septembre 2009

Et si "l'affaire Aftonbladet" ne faisait que refléter une situation déjà bien implantée ?

Certes le quotidien Aftonbladet a su publier l'article "par excellence" afin ( très certainement) d'augmenter son quota de lecteurs journaliers, et il est vrai qu'accuser Israël de récupérer des organes sur les corps des victimes palestiniennes à des fins de transplations a tout pour faire vendre !

Le gouvernement suédois fort de cette polémique n'a aucunement cherché à tempérer le climat, à réduire quelque peu l'impact que cette nouvelle amenait avec lui et a décidé de se placer derrière la notion de liberté de la presse et ce, jusqu'à une situation des plus confuse face au gouvernement israélien.

Certes aurions-nous pu imaginer que le ministre suédois des Affaires Etrangères, Carl Bildt, annulerait tout bonnement une visite officielle en Israël prévue de longue date et tout cela autour du refus de son gouvernement de se désolidariser de l'article en question ?

La réponse est claire, nette et précise : OUI !

Car déjà en 2003 un autre organe de presse suédoise, le Dagens Nyheter avait publié sous la plume d'un certain Jan Samuelsson un article dans lequel on pouvait lire entre autre ces quelques mots : " la haine des juifs est essentiellement un phénomène moderne suscité par les crimes commis par l'Etat d'Israël contre les arabes au Moyen Orient"...

Réaction d'alors du gouvernement suédois à la plainte officielle déposée par l'ambassadeur d'Israël en Suède : rien, le néant, ou plutôt encore une réponse quant à la liberté de la presse !

Cet exemple concret s'est déroulé il y a déjà 6 années et depuis, pourquoi désireriez-vous que la situation change  ?

En cette même année 2003 l'honorable université de Stockholm organisait une "journée de la Palestine" qui se termina par ces mots prononcés par le représentant palestinien : " aucune jeune femme palestinienne n'est à l'abri des soldats ( israéliens) : si elle est jolie, ils la mettront nue et l'obligeront à marcher dans les rues de Jérusalem"...

Réaction d'alors du gouvernement suédois : rien, le néant, le " on n'a rien vu, rien entendu..."

En l'année 2004 des brochures, dépliants et cassettes avaient été distribuées dans l'enceinte de la grande mosquée de Stockholm et entre autre en appelaient " à supprimer les juifs, fils de cochons et de singes" ...

Plainte des instances israéliennes et réaction des autorités suédoises : pas de motif pour intervenir...

Aussi la polémique actuelle n'est-elle que le reflet d'une situation d'anti-israélisme moderne ou bien va-t-elle chercher ses racines quelques années en arrière alors que les gouvernements suédois auraient pu réagir ??

Et comme le disait une vieille juive suédoise très certainement rescapée de l'holocauste : " vous êtes sûrement trop jeune pour vous en souvenir, mais c'est ainsi que ça a commencé en Allemagne". Matière à réflexions ??

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Article paru en 2006 par LIBERATION<br /> En 2001, le gouvernement a alloué 29 millions de couronnes (3,05 millions d'euros) à l'organisme pour qu'il finance divers projets d'étude, destinés à faire le point sur les relations de la Suède avec l'Allemagne nazie. Les premiers résultats de ces cinq années de recherche viennent d'être dévoilés. Le tableau dressé par l'historien Klas Amark, professeur à l'université de Stockholm et coordinateur du projet, est sombre. Selon lui, le travail réalisé par une dizaine de chercheurs illustre «le dilemme moral engendré par la politique de neutralité». Il précise : «La majorité des Suédois, ainsi que le gouvernement, ne désiraient rien d'autre que la paix. Ils étaient donc prêts à céder aux exigences de l'Allemagne nazie, si cela pouvait permettre d'éviter la guerre.»<br /> La collaboration a pris diverses formes. Les travaux d'Anders Jarlert décrivent comment l'Eglise et le ministère des Affaires étrangères parvinrent à empêcher les «mariages mixtes», entre juifs et «aryens». Le chercheur constate que «la Suède est allée bien plus loin que d'autres pays dans l'application des lois raciales», en exigeant des citoyens suédois qui souhaitaient épouser un citoyen allemand, une déclaration sur l'honneur, stipulant qu'aucun de leurs grands parents n'était de «descendance juive».
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