Et si l'UNESCO ne se dotait pas d'un nouveau Directeur !

Le siège à la présidence de l'UNESCO va très bientôt se libérer et la bataille à la succession semble déjà perdue d'avance pour certains et assurée pour d'autres...

Certes les missions de cet organisme international doivent se cantoner aux domaines de l'éducation, de la science, de la culture et partant de là nous pourrions quelque peu minimiser les problématiques inhérentes aux remplacements imminents de postes !

Et puis, que le président de l'Unesco se nomme  Koïchito Matsuura, Mohammed Bedjaoui, Benita Ferrero-Waldner, Ivonne Leila Juez de Abdel-Baki ou Farouk Hosni, quelle importance pour nos journaliers ?

Bon, je veux bien admettre que les personnalités, les expériences dans les domaines d'action définis, les relations internationales déjà existantes, les déclarations faites à droite ou à gauche pourraient ou pas entâcher la renommée du nouveau président élu et donc de l'Organisation dans son ensemble, et ce tout de-même pour une durée de quatre années.

Partant de cette réflexion de base et à l'évidence certaine, nous sommes à même de nous interroger quant aux critères de sélection et d'avancée dans les probabilités de prendre la direction de l'organisme en question...

Prenons pour exemple le candidat Mohammed Bedjaoui (ex ministre des Affaires Etrangères d'Algérie) qui a décidé, s'opposant en cela à la ligne directrice de son propre gouvernement de soutient au candidat Farouk Hosni de nationalité égyptienne, de se présenter en quelque sorte en "candidat libre", recevant en 2009 l'aval cambodgien afin d'être proposé par ce pays.

Le Cambodge en fonction des divers interlocuteurs auxquels vous vous adressez va entériner ou pas cette acceptation de candidature en son nom. D'un autre côté, l'Algérie devait-elle se rallier à d'autres afin de présenter un candidat commun faisant ainsi fi de ses propres citoyens, peut-être tout aussi à même de remplir ce rôle ?

Penchons-nous quelque peu sur le cas Benita Ferrero-Waldner actuelle Commissaire européenne aux Relations Extérieures qui a tout de-même siégé ( en 2000) dans le même gouvernement et à la même table que le leader d'extrême-droite Jorg Haider et qui depuis bien évidemment se veut ouverte au monde, aux différences de culture...

Bien évidemment que nous ne pouvons en aucun cas passer outre le candidat favori par excellence, M. Farouk Hosni, qui, comme nous le savons tous, a su se faire remarquer au mieux par ses déclarations anti-israéliennes quant au désir de brûler des ouvrages israéliens plutôt que de les laisser "entrer au Panthéon" de la bibliothèque d'Alexandrie...et pour lesquelles il s'est excusé par la suite par ces mots : " j'ai dit ça comme on aurait dit : "va au diable !" "...Mais n'oublions pas pour autant d'autres déclarations de ce dernier ( et qui apparemment sont passées sous oubli) en avril 2001 où il s'exprimait par ces mots : " la culture israélienne est une culture inhumaine; c'est une culture agressive, raciste, prétentieuse..."

Il est tout de-même intéressant de lire sur son propre site internet ( farouskhosny.com) que " rien ne m'est plus étranger que le racisme, la négation de l'autre ou la volonté de porter atteinte à la culture juive"...Allez y comprendre quelque chose !

Fort de ces constatations et du constat d'échec évident quant à la liste proposée de candidats potentiels qui soient somme toute : neutres, ouverts aux autres, à tous les autres, prêts à tendre la main à tous, sans polémiques ni attaques...Il me semble que les 199 états membres ou associés à l'Unesco nous donnent un bien piètre portrait de leurs populations distinctives parmi lesquelles il paraît apparemment impossible de trouver cette "perle rare" : en l'occurence un humain réellement humain .

Aussi je me place en "proposeur d'idée" vers les instances dirigeantes actuelles de l'Unesco :

Le monde a prouvé son incapacité à trouver un représentant digne de diriger votre organisation et plutôt que de proposer un candidat afin de remplir un siège, laissez donc tomber ce poste et tentez de rechercher la personne adéquate qui saura dans le futur, aux prochaines élections, unifier plutôt que partager...

Ne serait-ce pas cela l'idée de base de l'Unesco ??