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Marc Lev : le blog
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6 décembre 2009

Et si nous parlions d'un échange de 7000 contre 19 et 8 corps et non de 1000 contre 1 ??

L'état d'Israël s'est trouvé confronté à plusieurs reprises durant ne serait-ce que ces trente dernières années à ces échanges semblant totalement disproportionnés de un contre des centaines, des milliers.

Ainsi on ne compte pas moins de 7000 mille prisonniers palestiniens libérés ces trente dernières années pour voir le retour ( en vie ou pas) de quelques 27 citoyens israéliens...

Qui se souvient encore aujourd'hui de cet échange effectué en 1985 du nom de Jibril et par lequel 1150 palestiniens furent libérés contre 3 soldats israéliens ?

Avons-nous encore en mémoire cette année 2000 qui vit le retour d'un civil et de trois dépouillles de soldats israéliens détenus par le Hezbollah contre 35 prisonniers libanais, 400 palestiniens, 59 dépouilles..?

L'histoire semble se répéter inlassablement et il n'y a que l'appelation des groupes terroristes qui change auprès des vagues d'espoir, des discussions âpres quant aux bien-fondés ou pas des échanges, des peurs que ceux-ci entrainent...

La dernière déclaration en date est celle de l'ex Commandant en chef des ressoures humaines de l'armée israéliennes, le général Eléazar Stern, qui a déclaré dernièrement être contre l'échange prévu en vue de la libération de Guilad Shalit et qu'ainsi à ses yeux : "si Israël déclarait Shalit disparu au même titre que Ron Arad, et si la plupart des responsables Israéliens restaient fermes, le Hamas réviserait ses exigences à la baisse".

Peut-on, désire-t-on en Israël jouer au poker avec des organisations terroristes pour qui la vie d'un israélien, d'un juif vaut peut-être même moins que la vie de leurs propres animaux domestiques ?

Au contraire, devons-nous adopter les paroles que feu Ytshak Rabin prononçait quant à la problématique de l'échange : " quand plus d'option militaire n'existe, il n'y a aucun choix si ce n'est la négociation, quitte à en payer le prix" ( when no military option exists, there is no choice but to enter negociations and pay the price) ?

Les divers échanges dans le passé ont-ils pour autant provoqué par la suite des vagues inattendues de terreur anti-israélienne ou anti-juive ?

La disproportion des échanges bien évidemment perçue par les terroristes comme une victoire du terrorisme anti israélien ne démontre-t-elle pas bien au contraire la force de l'humanisme israélien pour qui un être humain est avant tout une antité vivante qu'il faut savoir respecter, aider, libérer ..?

Et même si le Hamas, le Hezbollah, les groupes et groupuscules extrémistes et terroristes savent prendre, détenir, torturer, tuer... des otages pour mieux se définir comme " mouvements de libération...", la force, elle, sera toujours du côté de ceux qui connaissent et apprécient la valeur humaine et certes pas celle du martyr !!

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Commentaires
D
La Halakha de principe est claire, c’est celle, établie par la Michna , qui met en garde contre un prix trop fort et la mise en place d’un engrenage dangereux pour le public. Cependant, dans une question comme celle –ci, la Halakha n’a pas réponse à tout. Il est extrêmement difficile de trancher. Des quantités de considérations sont à prendre en compte. Il est cependant légitime de s’inquiéter de voir l’Etat d’Israël payer un prix trop lourd. D’un autre côté, on ne peut que se sentir totalement solidaire des familles et de leur douleur.<br /> Il est bon de rappeler cependant, que la très grande autorité halakhique du moyen-âge, le Maharam de Rotenbourg, avait été pris en otage par le seigneur chrétien local qui espérait une forte rançon. Il interdit à la communauté juive de payer sa rançon et préféra rester en prison toute sa vie, plutôt que de créer un dangereux précédent. Il ordonna même que l’on ne paye pas pour récupérer son corps.<br /> Dans le cas des deux otages, Ehud Goldwasser et Eldad Regev, la question n’a pas été de les sauver mais de les enterrer en juifs. Quel est le prix d’un enterrement digne de ce nom ?<br /> Que penser des scènes de liesse de la rue arabe accueillant un meurtrier d’enfant, comme un héros de guerre ? Le président du Liban Suleiman a parlé de « héros libérés ». La tête fracassée d’un enfant juif relève forcément de l’héroïsme pour certaines personnes… Elle montre au contraire la part de racisme et de barbarie qui nourrit une part de la cause palestinienne et surtout islamiste pour qui le salut nazi est de mise (le même jour par les troupes du Hezbollah) ; elle montre par contre une foi de plus l’immense dignité de la société israélienne face à l’adversité et au deuil. <br /> « Je prends à témoin, contre vous, en ce jour le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, tu choisiras la vie afin que tu vives » (Deut. )<br /> En espérant voir Guilad Shalit, détenu par le Hamas à Gaza, vivant auprès des siens.
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D
Le plus souvent, l’Etat d’Israël ne récupère que les corps de soldats qui pourtant avaient été capturés vivants !<br /> La question reste extrêmement délicate, puisqu’elle est liée à des questions de politique, de terrorisme et à la problématique humanitaire de récupérer des otages ou même leur corps pour que les familles puissent faire leur deuil. On peut cependant légitimement poser la question de la nécessité de certains de ses échanges.<br /> Dans le cas, d’Ehud Goldwasser et Eldad Regev, tous les deux capturés vivant à la suite d’une violation de frontière internationale en 2006, Israël n’a pu récupérer que les corps en 2008. En échanges ont été libérés des prisonniers et notamment un meurtrier Samir Kuntar qui avait, en 1979, pris en otages une famille, tuant le père en lui tirant dans le dos devant sa fille et se retrouvant à cours de balles, massacrant l’enfant, une petite fille de 4 ans, en lui fracassant le crâne avec la crosse de son fusil ! (la mère avait réussi à se cacher).<br /> Le prix à payer reste constamment disproportionné. Un prisonnier israélien est échangé contre des centaines de prisonniers arabes. Le corps d’un soldat mort et récupéré grâce à la libération de dizaines de prisonniers vivants…<br /> De tels échanges de prisonniers ont eu lieu au cours des différents conflits dans la région, conflits entre armées d’Etats reconnus, mais également à partir des années quatre-vingt en négociation avec des organisations terroristes.<br /> Israël a une obligation morale de tout faire pour libérer ses prisonniers. En partant à l’armée, les soldats sont en confiance et savent que le gouvernement fera tout pour leur libération et que l’armée ne les abandonnera jamais.<br /> Israël sait pertinemment que les prisonniers sont gardés dans des conditions exécrables, torturés, mal soignés et parfois même assassinés. Plus on tarde à les récupérer, moins on a de chances de les revoir vivants.
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J
Négocier "le couteau sous la gorge " revient à capituler !<br /> <br /> C'est exactement le genre de négociations que le Hamas espère .
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S
absolument pas d accord avec votre article ,ni surtout avec ytshak rabin , la vie d un soldat et a notre coeur plus precieuse que tout terroriste , mais quand il s agit de 1000 assassins remis en liberté contre 1 je dit non : on nous repete qu israel ai une puissance militaire je veux bien le croire , mais moi je ne voit que l humiliation d israel et toujours face a des assassins sales , ou ai l israel qui savait agir et non s humilié ou ai ce tsahal qui savait liberé ces citoyens des mains de ces assassins
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