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Marc Lev : le blog
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25 août 2010

" Il y aura la paix au Moyen Orient lorsque les populations arabes préfèreront leurs enfants à la haine d'Israël " Golda Meir.

Cette citation, je l'ai déjà utilisée à plusieurs reprises dans ces articles et j'ai bien peur qu'elle ne tombe ( une fois de plus ?) à point nommé...

Qu'est-ce à dire concrètement ? Rappelons-nous qu'il n'y a pas si longtemps ( ce 23 août dernier) plusieurs roquettes visaient la ville d'Eilat, et ce au final sans faire de victime du côté israélien. Qui n'a plus en mémoire l'attaque de l'armée libanaise ( de ce 3 août 2010) tirant sur des soldats israéliens occupés à élaguer un arbre et en tuant un et en blessant grièvement un autre? Qui n'est pas au courant qu'hier encore une nouvelle roquette s'abattait sur le Sud d'Israël provenant de la bande de Gaza ?

Trois lieux, trois situations géographiques et une seule raison de désirer se défaire de cette population israélienne décidemment trop génante et ce, à la veille de pourparlers directs afin de discuter de paix...

Hormis les appels répétés de Netanyahou afin de tenter de trouver un quelconque chemin de paix, y a-t-il un semblant de dynamique arabe se dirigeant dans le même sens, avons-nous entendu des slogans du style "la paix à tout prix pour mon peuple" déclamés par des dirigeants censés penser avant toute chose à leur propre peuple et provenant du Nord ( Liban), de l'Est ( Syrie), du Sud ( Palestine) ?

Certains diront que la grande problématique vers le chemin de la paix israélo-palestinienne serait la non unité des dirigeants palestiniens qui conduiraient ainsi vers une ingérence d'autres états : des plus extrémistes comme l'Iran jusqu'aux U.S.A et ne laisserait ainsi aucune chance de choix décidé, clair et net de la part d'une direction palestinienne.

La chose n'est certes pas impossible, mais la question que je pose reste malgré tout celle-ci : y a-t-il un quelconque désir réel de paix provenant des dirigeants palestiniens ? Le bien-être du peuple qu'ils représentent a-t-il une importance si minime soit-elle dans leur choix de s'asseoir pour discuter avec les israéliens ?

Cela doit faire une bonne dizaine d'années que l'idée de deux états a été lancée; entre temps il y a eu les accords de Genève ( 2003) par lesquels la situation n'a fait qu'empirer par la suite. Qu'en sera-t-il de l'après 2 septembre 2010 ..?

Certes Benyamin Netanyahou semble plus que jamais décidé à aller au bout d'un traité : " Nous voulons surprendre tous les sceptiques, mais pour cela nous avons aussi besoin de l'autre côté", il a d'ailleurs ajouté que si l'avenir des négociations montrera qu'il y a  : " un réel partenaire du côté palestinien" alors il sera possible de conclure un accord de paix historique.

Celui-ci pour Benyamin Netanyahou devra se concrétiser sur des bases comme : une reconnaissance palestinienne de l'état d'Israël comme celui du peuple juif, un état palestinien démilitarisé, de réelles mesures de sécurité pour Israël, et enfin, une reconnaissance concrète de la fin du conflit et pas uniquement une trève passagère ou un moyen détourné de le poursuivre différemment.

Qu'en est-il du répondant palestinien ?

Mahmoud Abbas a déjà prévenu Barak Obama ce lundi 23 août par l'intermédiaire du négociateur palestinien Saeb Erekat qu'il se retirerait des négociations directes si Israël mettait fin au gel de la colonisation en Cisjordanie...

Khaled Mechaal ( chef du bureau politique du Hamas) a pour sa part fait savoir que :« La reprise prévue des négociations directes de l’autorité palestinienne avec l’ennemi occupant israélien est en violation de la légitimité nationale, et se dérouleront sous l’obligation et le document d’attraction américaines, et non pas sous une base d’une décision palestinienne ou arabe »,...

Où se trouve l'autre côté face à des demandes de : reconnaissance de facto de l'état d'Israël moyennant je présume la même proposition israélienne vers un état palestinien ? Que sont devenues les propositions israéliennes afin d'assurer sans aucun point d'interrogation sa sécurité future dans les premières réactions palestiniennes ? Et ce qui pourrait paraitre peut-être de la plus grande importance : la fin officielle du conflit, en avons-nous entendu des échos provenant de l'autre partie ?

S'il est évident pour tous que la paix ne peut se signer qu'entre ennemis, il me semble malgré tout que le minimum serait pour la direction palestinienne de montrer ne serait-ce qu'une once d'intérêt vers la chose...La haine d'Israël serait-elle à ce point indélébile ???   

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Commentaires
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En fait, la phrase exacte est "La Paix viendra quand les Arabes aimeront leurs enfants plus qu'ils ne nous haïssent".
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