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Marc Lev : le blog
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29 août 2010

Un rêve: La paix contre la paix ?

Alors qu'une campagne télévisée des divers dirigeants palestiniens ne laisserait aucun doute quant au désir plus que réel de ceux-ci de parvenir à un compromis, à un état de paix, et ce, jusqu'à renvoyer la balle dans le camp israélien : " je suis votre partenaire pour la paix, et vous ?" ( phrase prononcée si je ne me trompe par le premier ministre du Fatah), Abou Mazen pour sa part semble ne pas avoir avancé d'un pouce en en rappelant aux "obligations précédentes qu'Israël n'a pas remplie"...

Assistons-nous ici à la scène des bons flics face au mauvais afin de mieux pouvoir par la suite démontrer sur la scène internationale de la volonté évidente des dirigeants israéliens de ne parvenir à aucun compromis face à des dirigeants palestiniens prêts à tout afin d'obtenir la paix ?

Peut-on, doit-on ici réclamer une fois de plus la reconnaissance officielle du droit à l'état d'Israël de tout bonnement exister avant que de s'engager dans quelconques pourparlers ?

D'ailleurs cela ne ferait-il pas partie d'une logique des plus minimes : comment parler de paix, de territoires, de droits si l'on ne reconnait pas la légitimité de l'autre ??

Déjà en 2003 Ariel Sharon déclarait: «J'estime qu'Abou Mazen comprend qu'il est impossible de vaincre Israël par la force et qu'il est nécessaire d'essayer d'arriver à un accord. En outre, Abou Mazen n'est pas un membre du mouvement sioniste. Comme la plupart des Arabes de la région, il n'a pas reconnu le droit des Juifs d'établir un Etat juif dans leur patrie. On arrivera à la fin du conflit seulement quand les Arabes auront reconnu cela . (Interview avec Nahum Barnea et Shimon Shifer, Yediot Ahronotdu 16 avril 2003.) Et..?

Certes, je reconnais qu'il est difficile pour les dirigeants du Fatah de faire totale abstraction des réactions de leurs "frères ennemis" du Hamas du style: " les brigades Izz-a-Din-al-Qassam tomberont sur la tête de ceux qui osent céder sur le droit du retour, Jérusalem et la Palestine", mais la chose n'a rien de nouveau...d'où, d'ailleurs, peut-être la non reconnaissance encore effective de l'état d'Israël..?

Certes nous pourrions nous étaler à l'infini sur ces questionnements quant aux nouveaux pourparlers imminents,quant au concret qui pourrait en ressortir, et je profite de ces quelques lignes afin de poser (vers les dirigeants palestiniens) à nouveau cette question prononcée par le passé par Moshe Dayan dans une conférence de presse à Tel-Aviv :« La question n’est pas quelle est la solution ? », mais « comment pouvons-nous vivre sans solution ? ».

La base de toute avancée n'est-elle pas dans cette interrogation qui demanderait un minimum de reconnaissance de l'état d'Israël ?..

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