Palestiniens:et si le Liban, la Jordanie, l' Egypte...nous cachaient bien le devenir de ces populations sur leurs terres ?

La médiatisation internationale rondement menée ces dernières années quant au "bourreau israélien" et à son rapport face aux palestiniens a su merveilleusement, non seulement mettre de côté, mais bien totalement passer sous silence le devenir de ces populations palestiniennes "réfugiées" dans les pays arabes frères...

Le problème palestinien tel que perçu et fortement ancré dans la vision populaire internationale ne se conçoit qu'à travers une compréhension des plus simples de la problématique: les juifs en acceptant la décision internationale de la création d'un état d'Israël ont chassé des populations arabes qui résidaient sur son sol et agissent depuis de tous feux afin d'affamer les populations, de leur dénier tous droits, de les empêcher de vivre librement...

Le monde conçoit-il qu'une majorité de ce qui est définit comme "peuple palestinien" ne réside nullement sur la terre d'Israël ou de l'ancienne Palestine, mais dans des pays arabes ?

Le "tout un chacun" sait-il que l'on trouve actuellement en Jordanie 10 camps palestiniens, qu'en Syrie le chiffre en est de 9 et qu'au Liban nous remontons à 12 camps palestiniens ?

Sait-il ce qui en est des populations résidant dans ces camps ? De leurs droits et journalier face à leurs frères ?

Le liban n'a-t-il pas rejeté toute demande d'obtention de nationalité libanaise provenant de cette population ? N'interdit-il pas aux palestiniens toute accession à la propriété ? N'empêche-t-il pas ces populations d'exercer pas moins de 70 emplois qualifiés et semi-qualifiés comme dans les domaines de la pharmacie, le journalisme, la médecine, le droit ?

Cela n'aurait-il pas des relents historiques de déjà-vu ?

La Jordanie n'a-t-elle pas ôté la nationalité jordanienne à 2700 palestiniens entre 2004 et 2008 avec le sort de quelques 200.000 autres qui reste un point d'interrogation ? A comprendre concrètement parlant : difficulté de voyager, d'étudier, de travailler, de se soigner, de conduire et d'acheter quelque bien...

La Syrie serait l'état où les palestiniens jouiraient des mêmes droits que la population locale en omettant tout de même, comme si la chose n'allait pas de soi...le droit à la nationalité syrienne.

L'Egypte avec ces 50.000 réfugiés ne leur octroie pas de droit de résidence permanente, ne leur permet pas de s'inscrire en tant que réfugiés...

Je ne développerai ici aucunement et volontairement la situation de l'Irak, de l'Iran, de tous ces états "frères" et qui pourtant rejettent tous droits réels et concrets envers ces mêmes populations palestiniennes qu'ils ne cessent de montrer en exemple.

Je ne parlerai pas plus de Bassem Eid (chercheur en chef de B'Tselem - le centre d'info. israélien pour les droits de l'homme dans les territoires) qui a considéré "que le régime iranien en étayant le régime du Hamas à Gaza est également responsable de la souffrance en masse des palestiniens", de-même a-t-il noté "le contraste entre le déclin de Gaza et le développement impressionnant de la Cisjordanie"...

Ces quelques exemples vrais, réels, concrets afin d'en appeler certes aux flottilles, aux marches d'identification, aux actions d'aides mais vers un devenir journalier palestinien qui est par trop volontairement oublié, repoussé sous les tapis, effacé des médias...surtout n'oublions pas que la bête immonde ne peut qu'avoir un seul nom : l'état d'Israël !..

Marc Lev - auteur de "Après-demain ?" (edilivre) http://www.georges-gavazzi.com/service_de_presse_1512.htm-

Sources : palestine-diplo.com - maannews.net jssnews- article nouvelles Irin.