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Marc Lev : le blog
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19 mai 2011

Le désir de paix des dirigeants palestiniens et ce qui pourrait être à Jérusalem...

Nous connaissons tous les revendications de l'A.P quant à une reprise des négociations, nous connaissons de-même quelles sont plus ou moins les positions de l'International quant à celles-ci, quant à la pression à exercer sur le gouvernement israélien, y compris concernant la Capitale d'Israël: Jérusalem...

Alors que les années 1989 - 1990 ont vu la "dé-séparation", la réunification, la ré-ouverture d'une cité partagée en deux quelques 28 années auparavant, l'International  actuel ne parait voir aucun illogisme dans un partage d'une cité telle que Jérusalem, aurait plutôt tendance à soutenir la chose...

Il paraît plus qu'évident si l'on se réfère quelque peu aux diverses déclarations palestiniennes de ces dernières années, de ces derniers mois, semaines et jours...et dans le cas de figure d'un partage d'Israël en deux états que nous nous retrouverions non pas face à deux entités prêtes et intéressées à vivre en paix l'une à côté de l'autre, mais avec un pays au rêve de paix et une entité ne reconnaissant aucun droit territorial à Israël.

Le désir international à travers les pressions exercées sur Israël pour un retour aux frontières de 1967 serait-il de créer deux blocs antagonistes et ennemis en lieu de rechercher une paix réelle qui profiterait à tous ?

L'International n'a-t-il pas retenu les déclarations de 2009 de Mahmoud Abbas quant à un état palestinien qui n'acceptera aucun juif sur son sol ?

A comprendre concrètement parlant et quant à une ville de Jérusalem divisée (qui d'ailleurs est juive depuis plus de 5000 ans...): des barbelés, des clôtures électrifiées, un mur peut-être..afin de bien marquer la frontière, d'empêcher coûte que coûte toute pénétration juive du côté Est...

A comprendre au vu de l'histoire : des tunnels qui seront impérativement creusés de l'Est vers l'Ouest afin de trouver des solutions de survie au journalier alors que l'A.P n'aura pas de répondant quant à une économie de masse...

A comprendre: des citoyens palestiniens, une fois l'euphorie d'un état à eux passée et dépassée, qui tenteront par tous les moyens de fuir cet état qui ne répondra nullement non seulement à leurs besoins vitaux journaliers, mais n'apportera nullement cet air de liberté que certains leurs avaient promis ( sur la  carte régionale mais également internationale...)

Le partage d'Israël ne créera-t-il pas de facto un état occidental, avancé, à la pointe, oeuvrant pour le bien-être de ses citoyens face à une Palestine rétrograde, tournée vers la charia, dirigée par une minorité de nantis..?

Le partage de Jérusalem ne serait-il pas la preuve la plus flagrante d'un constat d'échec évident quant à un soi-disant désir de paix international sur le territoire d'Israël ? Ne serait-ce pas l'humiliation la plus extrême que l'International pourrait s'infliger alors que la Jérusalem d'aujourd'hui est la ville de toutes les religions, de toutes les croyances..?

L'acceptation internationale d'un état palestinien en place de territoires israéliens actuels reverra-t-elle la résurrection du personnage du "passe-muraille" qui tentera par tous les moyens de rejoindre l'autre côté, quitte à y perdre la vie comme ces quelques 588 victimes de la séparation d'alors Berlin-Ouest, Berlin-Est ?

Alors que des évènements historiques tels que la chute du mur de Berlin sont commémorés annuellement, sont ressentis par une majorité comme un acte de libération, de liberté, d'ouverture et de paix, certains voudraient revenir dans le temps, recréer un mur, une séparation...une situation identique... avec la paix régionale pour raison..?

Lorsque les dirigeants palestiniens ( toutes tendances confondues) seront prêts à reconnaitre officiellement le droit à Israël d'exister, lorsqu'ils auront prouvé par des actes concrets tels que la libération de Gilad Shalit, l'arrêt total de toute recherche de confrontations...au monde (et non seulement à Israël) que le désir de paix prime sur tout, que le but suprême d'un état palestinien serait de construire pour un peuple et non d'en détruire un autre, il me semble que l'International pourra se féliciter pour ses acquis vers une paix de plus.

D'ici là je ne suis aucunement prêt à même m'imaginer déambulant dans Jérusalem une carte en mains: attention à droire c'est la Palestine, attention à gauche c'est une ligne de barbelées et des mines, attention frontière....

Marc Lev (auteur du roman actuel au possible : "Après-demain ?" - Edilivre commandable dans les librairies en ligne).

Sources: herodote.net 

 

 

 

 

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Commentaires
V
Je viens de lire l'article. Avez-vous pensé à parler des touristes quels qu'ils soient ? Auront-ils la possibilité de visiter Jérusalem côté Est s'il était votée quelle serait la Capitale de la Palestine ? Je pense que les Palestiniens se la réserveraient intégralement pour les musulmans et que quiconque voudrait la visiter serait en danger mortel !!!!!! Même les pèlerins chrétiens n'auraient plus accès à leur lieux de culte. Celà deviendrait la Mecque N° 2 .
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