Ah cet apartheid, ce "sport litique" qui n'a de cesse de s'immiscer!..
Donc, nous y revoilà...comme si la chose n'était pas évidente au fil des années, comme si l'état d'Israël ne se devait d'être condamné non seulement auprès des diverses instances européennes et internationales, mais jusqu'au monde du football !
Ainsi si l'on retourne une quinzaine d'années en arrière ( et même plus...) on trouvait déjà alors de nombreux exemples pavant les pas vers une plus politisation anti-israélienne du sport comme l'on peut le voir ci-dessous ( article datant de 2009 )...
Voilà donc que la fédération palestinienne a fait alors tout le forcing possible afin d'évincer l'équipe de football israélienne de la FIFA...Bien évidemment que personne auprès de cet organisme européen ne va se souvenir que l'état de Palestine n'existe pas, qu'il est un mythe créé de toutes pièces par Arafat, que le terme même de palestinien n'a rien d'une nation; et ainsi un état qui n'en est pas un a déjà en 2009 manoeuvré afin d'introduire au mieux le "sport-litique" anti-israélien sur l'arène internationale!
Alors, quoi, devons-nous nous offusquer devant les drapeaux palestiniens brandis sur les stades, par des équipes certes arabes mais n'ayant aucun lien direct avec Mahmoud Abbas, avec Gaza, le Hamas comme le Djihad islamique ?
Devons-nous lever les yeux aux cieux lorsqu'une manifestation (en France ou ailleurs en Europe) pour le pouvoir d'achat, contre l'âge de la retraite ou inhérente à toute question étatique...va voir apparaître des drapeaux palestiniens; comme si le lien n'avait que de l'évidence?..
Le "sport-litique" comme le reste semble quelque part n'être qu'une suite logique des choses lorsque l'on se souvient qu'en 2009 l'Organisation Mondiale de la Santé ( dépendante de l'ONU...) a su condamner l'état d'Israël accusé de violer les droits à la santé des habitants du Golan..."omettant" ainsi bien évidemment alors les ouvertures ( au sens propre) médicales vers des soins en Israël quant aux populations de Gaza (y compris rattachées au Hamas), de Syrie ( y compris de ISIS) et d'autres pays arabes alentours reçus à bras ouverts afin d'être soignés en Israël..Prémices à ce fameux "sport-litique" qui fait la une de l'actualité?
D'où peut-être une suite logique des BDS (mouvement existant déjà depuis l'année 2005) et autres organismes agissant dans toutes les sphères afin de déligitimer l'être et le devenir de l'état d'Israël jusqu'à ce que la farce ne soit plus drôle et se soit transformée avec les années en une longue liste d'inepties en actions diverses, en décisions internationales hypocrites de l'U.E à l'ONU, des rues jusqu'aux stades et salles de sports.
Qui n'a pas en mémoire ces athlètes refusant d'affronter des sportifs israéliens et préférant tout bonnement décliner leur participation?...
Jugeons donc ici de ce "sport-litique" anti-israélien qui, tel un parasite, se greffe partout et sur tout organisme avec la bénédiction de l'ONU, de l'U.E, et dernièrement de la FIFA.., de cet international qui n'a décidemment aucun autre chat à fouetter et se retrouve donc dans l'obligation d'oeuvrer ô combien contre l'état d'Israël !
Souvenons-nous ici de Shahar Peer qui a été interdite de tournoi à Dubaï en 2009 ( un des plus prestigieux tournoi international ) pour cause de "nationalité israélienne" et quoique classée 48e mondiale; interdiction qui entraina alors chez moi une nouvelle expression, une "new" manière de s'exprimer dans le domaine du sport : le sport-litique !
J'en conviens; ça n'est certes pas la première fois que la politique a ses entrées bien grandes ouvertes sur les courts, dans les stades et même dans les rues mais la question qui se pose à mes yeux est de savoir s'il y a une limite à la chose ?
Nous pouvons aisément nous reférer aux jeux olympiques organisés en Chine avec leurs manifestations anti-chinoises de par le globe. Nous avons tous en mémoire à ces mêmes jeux les athlètes iraniens décidant de jeter l'éponge plutôt que de participer à une rencontre avec l'équipe israélienne. Mais les exemples ne manquent malheureusement pas dans l'histoire du sport avec l'attentat d'Atlanta en 1996, avec celui de Munich de 1972, avec les jeux d'été de Mexico en 1968 où les athlètes noirs manifestaient à leur façon contre la ségrégation raciale.
Nous pouvons également faire un tour du côté des terrains de football où un incident supplémentaire se concrétisait en 2009 avec le défenseur ghanéen de Lyon, John Mensah qui a eu droit à son lot d'insultes racistes de la part de supporters, se retrouvant en cela sur le même banc d'accusé que Ouaddou, que Kader Keita, que Frédéric Piquionne...
J'ai à l'époque salué les organisateurs du colloque ( du 9 février 2009 à l'Assemblée Nationale) :" football professionnel, racisme et engagement citoyen" ainsi que la décision prise alors en haut lieu de ne pas rester sans réaction, d'où: ces actes racistes furent suivis d'interpellations et de condamnations...Qu'en est-il devenu de telles décisions depuis l'année 2009? Et sur l'International?..
Si l'on en revient à Shahar Peer et suivant les déclarations d'alors de Larry Scott ( président du circuit féminin) : " nous sommes très déçus de la décision des Emirats Arabes Unis de refuser à Shahar Peer le visa qui lui aurait permis de disputer le tournoi"; n'y aurait-il pas eu alors matière à utiliser ce même "sport-litique" en demandant à l'Association Internationale de Tennis de mettre hors circuit ce tournoi spécifique ? N'aurions-nous pas dû alors nous précipiter sur les courts de tennis drapeaux israéliens déployés?..
Le "passer sous silence" d'une telle décision d'alors ( qui n'a d'ailleurs reçue aucune explication ni du côté gouvernemental , ni de la part des organisateurs et propriétaires) ouvrait déjà toutes grandes les portes vers un apartheid du sport avec les équipes et sportifs "acceptables" et ceux - celles que l'on devait indubitablement bannir...
L'apartheid n'a certes pas sa place en Israël ( quoiqu'aiment à le dire certains...), mais pourquoi certains se gèneraient-ils afin de l'utiliser contre Israël car de sanctions il n'y en aura pas...?
Marc Lev ( auteur de "Et si ? "et "Après-Demain..?" eds Edilivre Paris).
Sources: l'équipe.fr - juif.org