Ah ce monde qui ne fait que dépendre du contexte!..
Lorsque l'on reprend la définition du mot contexte il s'avère que celui-ci est défini comme suit: "ensemble des circonstances entourant un èvènement"; donc ce "contexte" semblerait être à la base de toute chose, de toute action et réaction...
Partant de là, le "contexte" de l'année 1948 avec le vote de la SDN pour la création de l'état d'Israël avait donc tout d'un ensemble de circonstances entourant cette officialisation; la chose paraitrait logique et aisée à accepter...
Partant de-là les armées arabes de tous les pays avoisinant l'état d'Israël et qui attaquèrent celui-ci le lendemain même de sa création ne faisaient en sorte que s'adapter au "contexte": les circonstances entourant l'évènement de la légalisation internationale ne pouvaient que justifier les attaques arabes, n'est-ce pas?..
Considérons de-même qu'en Octobre 1973 la guerre de Kippour orchestrée par l'Egypte et la Syrie n'avaient pour prime raison que le contexte: l'état d'Israël ainsi que ses habitants célébrant ce jour une des plus importantes fêtes religieuse juive; d'où un évènement qu'il fallait absolument relever pour les "voisins arabes"...
Qu'en fut-il de cette année 1976 durant laquelle l'ONU a voté le principe d'un état palestinien avec le magnifique "contexte" d'un Yasser Arafat, pistolet au côté, ne reconnaissant nullement l'état israélien?.. Quel ensemble de circonstances, une fois n'était pas coutume, de créer "l'événement" tout en le sabordant?
Et puis le "contexte" a fait qu'il y a eu les accords d'Oslo I en 1993, suivis d'Oslo II en 1995 par lesquels un état palestinien serait de-facto créé et reconnu par le gouvernement israélien d'alors de Rabin. Y avaient-ils alors des circonstances autour d'un évènement d'importance por la région?..
En l'année 2000 ce fut au tour du premier minsitre israélien de l'époque Ehud Barak de profiter du "contexte" et de proposer 97% du territoire de Judée Samarie, toute la bande de Gaza et l'Est de la cité de Jérusalem...Et? L'ensemble des circonstances entourant cet évènement n'étaient bien évidemment pas à la hauteur...
En 2005 c'est le retrait israélien total de la bande de Gaza ( civiles comme militaires) avec 73% des arabes voyant en celà une victoire contre Israël, mais également soutiennent la mise en place d'un état palestinien à Gaza; n'était-ce pas alors un "contexte" en or afin d'effectivement planter les premières graines de cet état palestinien? Quelles circonstances qui auraient pu engendrer tout autre chose que celles qui entouraient cet évènement!..
En 2008 ce fut au tour du "contexte" entrainé par Ehud Olmert d'accords territoriaux afin d'à nouveau proposer la création d'un état palestinien avec un retrait quasi total de la Judée Samarie ainsi qu'une liaison vers la bande de Gaza, et l'évènement n'était pas à la hauteur des propensions palestiniennes...
La ville de Gaza n'est donc plus israélienne depuis 2005,gérée par ses propres élus; aurait pu, dû se développer économiquement. socialement, sociétalement parlant avec deux frontières: l'une vers Israël et l'autre vers l'Egypte, aurait pu après ces 18 dernières années se placer sur la mappemonde mondiale comme lieu de modernité, de tourisme, de startups, de villégiature; "contexte" d'évidence afin de créer l'évènement: "Gaza, la ville du futur où il fait bon vivre..."
En terme de "contexte", depuis 2005, depuis l'indépendance de facto de Gaza, ce sont des millions de roquettes et missiles tirés vers les civils israéliens depuis cette même ville, ce sont des milliers d'attentats commis en Israël, ce sont des incendies par centaines, des ballons incendiaires par milliers...Les circonstances entourant l'évènement de la cession de la bande de Gaza semblent après-coup ne pas avoir été suffisantes...
Et puis dernièrement ce sont les grandes et populaires universités (et pas uniquement américaines...) qui se sont mises au diapason avec des manifestations autorisées d'appels au génocide, d'antisémitisme flagrant, avec des slogans scandés sur les campus au nom de la 'liberté d'expression" et qui somme toute semblent elles aussi ne dépendre que du contexte...
D'ailleurs quel meilleur contexte trouver que l'assassinat barbare de milliers de civiles israéliens, que des tortures, des otages par centaines dont on ne sait rien du devenir? Quel meilleure raison hormis les milliers de missiles envoyés depuis la bande de Gaza sur le territoire d'Israël (22.145 kms carrés) face au "mini" territoires arabes ( 13.5 Millions de kms carrés)?
Si l'on s'en tient aux "contextes", tout ce qui arrive, se concrétise, tout ce qui est barbare, d'un autre monde, d'autres cultures, de manières diamétralement opposées d'assimiler nos journaliers, de les comprendre et les analyser ne serait que circonstanciel autour d'évènements; alors les "contextes" actuels ont encore de beaux jours devant eux, n'est-ce pas?
Sources: cordial.fr - cairn.info - jeuneafrique.com - aljazzera.com - fr.timesofisrael.com - Times.com -