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24 mai 2009

Israël - Syrie, la paix ? Mais où se trouve donc l'obstacle ?..

La concrétisation d'une signature d'un traité de paix israélo-syrien a-t-elle pour nom: la région du Golan ou bien faut-il rechercher d'autres explications qu'un  espace de terre de 60 kms sur 25 kms ?

D'autres intérêts entreraient-ils en ligne de compte alors que le président syrien Assad n'a de cesse de faire connaitre à qui veut l'entendre sa volonté de paix avec Israël, et bien évidemment tout l'opposé venant du gouvernement israélien, allant jusqu'à déclarer que "le plus grand obstacle à la paix au Proche Orient est Israël ..."?

Pour mieux comprendre l'enjeu de ce plateau de quelques 1.150 kms2 ( la Syrie, elle comprend quelques 185.180 kms2...), il nous faut revenir quelque peu dans le temps, nous remémorer quelques chiffres, dates, données géographiques...

Ainsi, il s'avère que le territoire du Golan avait déjà été ( en l'année 1923) défini comme frontière par la France et le Royaume Uni...

Ainsi l'histoire nous apprend qu'en l'an 1948 ( création de l'état d'Israël) la Syrie envahissait la Galilée et se retrouvait repoussée sur le Golan. L'historique nous rappelle qu'en 1967, puis en 1973, l'état d'Israël non seulement résistait à des attaques généralisées sur tous les fronts ( y compris syrien), mais parvenait à repousser les ennemis ( pour exemple: jusqu'à 30 kms à l'intérieur du territoire de cette même Syrie).

Pendant près de vingt années durant lesquelles le Golan se trouvait sous main-mise syrienne, celui-ci servait de base de bombardements, d'infiltrations de terroristes, de tirs incessants de l'artillerie syrienne vers les villages israéliens situés en contrebas...

Ainsi il est aisé de comprendre l'intérêt stratégique du Golan qui, comme une tour Eiffel surplombant Paris, laissait toutes facilités pour bombarder les habitations d'en-bas...

Mais j'entends ici également un autre argument qui ne cesse d'être soulevé quant au territoire du Golan- réservoir d'eau d'Israël, et si la chose est partiellement vraie, l'international omet de préciser que les mêmes ressources en eau sont partagées entre Israël mais également la Jordanie, le Liban et la Syrie...

De-même que les problématiques similaires de saisons de plus en plus sèches, de manque de pluie, d'évaporation accrue se retrouvent dans ces mêmes pays...

Certes en 1988 la Turquie de laquelle Israël achète déjà et pour cause des millions de m3 d'eau par an, a proposé la construction du "peace pipeline" ( pipeline de la paix) qui transférerait l'eau de deux rivières (qui actuellement se déverse dans la Méditerranée) vers tous les pays du Moyen-Orient et ce, jusqu'en Arabie Saoudite. Il était question de déverser pas moins de 5,7 millions de m3 d'eau par jour . Bien évidemment que ce pipeline se devait de traverser le territoire de Syrie et...refus absolu du gouvernement syrien ...

Je ne soulèverai pas ici l'aide connue et publique apportée au terrorisme par le gouvernement syrien, les armements divers et fonds versés aux organisations terroristes....

Israël est-il l'état destabilisateur de la région ? Peut-il concrètement se définir comme "l'obstacle" au processus de paix ? Verrons-nous un jour la vérité faire surface et influencer les instances internationales vers les véritables acteurs de la non pacification régionale ???

L'espoir est certes là...mais le doute également !

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