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Marc Lev : le blog
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14 octobre 2009

Mais bon sang, mais c'est bien sûr, le marionnettiste se nomme : Bashar El Assad !!

Ne vous méprenez pas sur la décision du gouvernement d'Ankara de refuser à l'armée de l'air israélienne de participer à un exercice militaire commun ( avec les U.S.A et l'Italie) dénommé "Aigle d'Anatolie" et qui aurait dû se concrétiser ce lundi 11 octobre.

Les raisons invoquées peuvent aller: du retard pour la livraison de drones israéliens vers la Turquie ( journal d'opposition Zaman) jusqu'à une explication du parti d'opposition quant à la participation des avions en question aux bombardements sur la ville de Gaza...

Certes si l'on se penche sur la chronologie des faits, l'opération "plomb durci" s'étant concrétisée du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 au matin, le laps de temps pour décider d'un refus du gouvernement turc à voir les avions israéliens sur son sol parait par trop court...en somme, qu'une période de dix mois !

Que s'est-il donc passé dans les sphères dirigeantes turques ? Pourquoi ce volte-face de la dernière minute ? Que ou plutôt qui se cache derrière cette nouvelle orientation "anti normalisations" avec Israël ?

Nous avons d'une part la Turquie qui désire servir de lien entre la Syrie, l'Europe et l'Occident, d'autre part Bashar El Assad qui a apparemment décidé d'étendre l'influence musulmane sur ce pays partagé qu'est la Turquie, lui reconnaissant même le statut d'intermédiaire pour des soi-disant pourparlers de paix avec Israël...

Mais la Syrie de Bashar El Assad c'est avant tout un développement des relations avec l'Iran ( depuis ces trente dernières années), c'est une coopération tri-latérale ( avec également la Corée du Nord) pour la création d'une chaîne de production de missiles balistiques, c'est le pourvoit d'armes aux mouvements terroristes tels que le Hezbollah au Liban, le Hamas et le Jihad islamique à Gaza, c'est le pays qui se considère comme "le coeur du nationalisme arabe", c'est en somme une puissance considérée par les Etats Unis comme un état pouvant faire échouer le processus de paix régionale, donc en quelque sorte préservé...

Depuis l'accession au pouvoir de l'AKP en Turquie (2002), cet état a vu s'installer ce que l'on pourrait nommer comme une "démocratie musulmane" portée sur les avancées ( tant politiques qu'économiques et militaires) avec le "voisin" syrien, oubliant les dissensions territoriales de naguère ( région d'Alexandrette), jusqu'à l'invitation du premier chef d'état syrien en Turquie ( 2004), Bashar El Assad...

La force qui semble de plus en plus diriger l'extrémisme, le nourrir, l'alimenter dans la région du Moyen-Orient désormais élargie parait de plus en plus s'apparenter à un Bashar El Assad qui professe comme marionnettiste de l'ombre avec, il faut bien le reconnaitre, un brio de destabilisateur que l'Occident trop occupé à condamner Israël, ne voit aucunement.

Demain ce même Occident saura-t-il couper les fils maniés avec tant de prouesse par Assad ?? Une question supplémentaire qui s'ajoute à tant d'autres quant au devenir de la région...

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Commentaires
M
La Turquie est beaucoup plus forte et importante que la Syrie, et joue son propre jeu.<br /> Elle vire et quitte l'Europe pour le monde islamique dont elle souhaite semble t-il prendre le leadership; <br /> Le parti islamiste au pouvoir en Turquie a amorcé son virage il y a déjà quelque temps, il s'accèlère maintenant. La Divine Porte veut revenir à la tête du Khalifat.
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