1825 jours...pas, plus un de plus...

1825 est encore ce jour ton numéro, ton matricule, ton identité encore présente et pourtant bien oubliée, reléguée loin derrière d'autres problèmes, d'autres problématiques nationales et mondiales...

1825 n'a rien d'une formule mathématique si ce n'est plus, plus, plus, sans en voir la fin, le total net sans aucune valeur ajoutée...

1825 aurait pu n'être que 1000, point final, sans aucun rajout des plus superflus, sans ce 825 qui s'est soudé par la suite sans ne trop comprendre pourquoi si ce n'est d'un langage inhumain...

1825 pourrait se résumer par une prise d'otages, par un emprisonnement, par un déni de toute information vers comme de toi, par une détention au secret total voulue et délibérée...

1825 a vu des immenses vague d'espoir, des hauts puis des bas, des "presque traités de libération", des demandes de libération...je croyais avoir ressenti ce désir international d'un dénouement rapide, j'ai cru même que la chose allait enfin se concrétiser jusqu'aux derniers appels français comme allemands, jusqu'aux demandes de visites refusées à la Croix Rouge Internationale...

Ne laissons pas 1825 s'assoupir à nouveau, s'endormir alors que les émissaires, les intermédiaires se remplacent l'un après l'autre, alors que plus personne ou presque ne désire se souvenir de toi: "1825", alors que des dires laisseraient entendre que dorénavant tu serais détenu en Egypte, alors que des médiations seraient malgré tout toujours en cours...

1825 c'est encore un jour de plus qui s'ajoute sur les traits griffés sur le mur de ta cellule,un trait pour chaque jour de plus à ne pouvoir vivre ton devenir bien à toi, une blessure supplémentaire mettant mon coeur d'humain à vif; mur qui semble tout à coup être trop petit...

1825 se doit d'être un cri international d'ASSEZ ! , de CELA SUFFIT !, de HALTE AU TERRORISME ET AUX PRISES D'OTAGES, de NE NOUS LAISSONS PLUS MENER NOTRE JOURNALIER PAR DES TERRORISTES !!!

1825 ne doit, ne peut impérativement pas se transformer en 1900, en 2000, en...

Il y va de cette flamme ou flammèche que je veux bien croire malgré tout comme existante, présente encore au sein d'une humanité universelle et qui saurait mettre un terme à l'inhumain dans toute sa splendeur : Guilad Shalit doit être libéré dès aujourd'hui, dès demain au plus tard, pas plus tard !

Marc Lev (auteur de "Après-demain ?" - Edilivre)